Systèmes Agraires et Environnement
Volume 1, Numéro 1, Pages 108-113
2017-10-14

Adaptation De La Luzerne Pérenne (medicago Sativa) Au Milieu Semi-aride (bas-chéliff, Algérie)

Auteurs : Bellague Djamel . Mhamedi Bouzina Mahfoud . Khaldi Abdelkrim . Abdelguerfi Aissa .

Résumé

Les ressources en eaux dans les pays méditerranéens, sont limitées et inégalement réparties dans la dimension spatio-temporelle. En Algérie, le secteur de l’agriculture utilise plus de 55.3% de l’eau disponible et sa production principale est tributaire de la pluviosité. La sécheresse persistante des trois dernières décennies vient aggraver la situation. Devant ce fléau, le choix des cultures qui valorisent au mieux le mètre cube d’eau, semble être une des actions qu’il faut encourager. Parmi ces cultures, on trouve la luzerne, espèce fourragère pérenne, couvrante et adaptée à la sécheresse. Pour ces caractères et dans le but d’une sélection par le critère efficience de l’utilisation de l’eau, seize cultivars de luzerne pérenne de différentes origines (Algérie, Australie, France, Italie, Maroc, Tunisie et USA) ont été mis en deux essais dans le cadre du projet PERMED pour une durée de quatre années de production dans la région du Bas-cheliff (station INRAA-Relizane). Les essais sont conduit en deux régimes hydriques, l’un en pluvial et l’autre en irrigué à l’évapotranspiration maximale. L’étude a portée sur la mesure de la production en matière sèche, le nombre de plants restés vivants et l’efficience de l’utilisation de l’eau. Les résultats obtenus, montrent que la production et l’efficience atteignent leurs valeurs maximales en deuxième année pour l’essai en irrigué et en troisième année pour l’essai en pluvial. Pour les deux essais, le cultivar Ameristand 801S s’est montré le plus efficience. Par contre, les cultivars Tamantit et Prosementi sont les moins efficients. Le nombre de plant par 50 cm linéaire (NPL) chute de la première à la quatrième année.

Mots clés

Luzerne, Production, Efficience de l’utilisation de l’eau