LARHYSS Journal
Volume 5, Numéro 1, Pages 81-89
2005-06-01
Auteurs : Remini B .
La vitesse d’évaporation (mm/j) est fonction de la température de l’air, de l’insolation, de la vitesse et de la turbulence du vent (Emsalem R., 1970; Remenieras G., 1986; Mamou A., 1990; Godard A. et Tabeaud M., 1993). Les lacs d’eau (sebkhas et chotts) situés dans des zones arides présentent une forte évaporation puisque l’ensemble des facteurs se trouvent réunis; une température de l’air souvent élevée pendant les saisons sèches, une forte insolation presque continue durant toute l’année et une présence considérable de vents secs (grande vitesse) surtout durant l’automne et le printemps. Selon Bouchardeau M. (in Remenieras G., 1986), l’évaporation moyenne annuelle au lac Tchad est de 2260 mm, soit 4 à 5 m/an. Elle est de 2 à 2,4 m/an selon Touchedeuf de Lussigny P. (in Fontes J-Chi. et al. 1970). Durant la période 1946-1950, l’évaporation moyenne annuelle dans la station de Gafsa (près de chott El Djerid) a été de 2858 mm (Mamou A., 1990). L’évaporation annuelle relevée près des chotts Melhrir et Merouane sur bac Colorado durant la période 1953-1956 est représentée sur la figure 1 (Daix, 1956). Ces valeurs témoignent de la forte évaporation au niveau des chotts et sebkhas, situées dans les zones arides. Rognon P. (2000) donne les valeurs de 2 à 3 mètres/an et jusqu’à 5 à 6 mètres dans les régions hyper arides comme l’Egypte. Toujours selon le même auteur, 10% du débit du Nil se transforme en vapeur dans le lac Nasse. Un milliard de m3 stockés dans les 90 barrages du Maroc s’évapore chaque année. Sur l’oued Ziz (Maroc), un barrage classique retient un grand volume d’eau dont une partie (20 à 25%) est perdue par évaporation. L’évaporation des eaux du barrage Monsour Eddahbi s’élève à 40 millions de m3 d’eau sur les 13 milliards de m3/an (Lahlou A., 2000).
Evaporation, Barrage, Région aride
Benfetta H
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Ouadja A
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Achour B
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Remini B
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pages 183-201.
Remini B
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Bensafia D
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pages 63-90.
Benfetta A.
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Achour B.
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Ouadja A.
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pages 195-218.
Lahmadi S.
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Guesmia H.
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Zeguerrou R.
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Maaoui M.
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Belhamra M.
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pages 18-27.