مجلة الدراسات المالية والمحاسبية
Volume 3, Numéro 1, Pages 189-209
2012-12-31
Auteurs : Yasser Allmishal .
Les crises financières des années 90 ont révélé la vulnérabilité des régimes de change intermédiaires et le flottement est apparu comme seule option viable pour les émergents. Or, malgré l’adoption officielle du flottement, les économies émergentes ont mis en œuvre une politique monétaire de stabilisation du change assurant, de facto, la survie des régimes intermédiaires, via la peur du flottement. Cet article s’interroge, à partir de l’analyse des relations entre la politique monétaire domestique et la volatilité du change dans les économies émergentes, sur la nature même des régimes intermédiaires de facto à partir d’un échantillon des 16 économies émergentes (ayant adopté le flottement officiel). Il met en avant les vulnérabilités institutionnelles, politiques et financières permettant d’expliquer pourquoi les économies émergentes, même en régime officiel de flottement, ont la « peur du flottement ». Après s’être interrogé sur le statut ambigu du ciblage d’inflation pour une politique monétaire visant à stabiliser le change, il traite du mécanisme de transfert de volatilité (entre taux d’intérêt et taux de change) qui sert de point d’appui et de justification à la peur du flottement. Il s’intéresse aux effets pervers possibles d’une stabilisation du change et fait apparaître une conduite de la politique monétaire au fil du rasoir.
Les crises financières
Yasser Al.mishal
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Kais Khder
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pages 19-39.
Benadda Mokhtaria
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pages 117-138.
Hamidi Khaled
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pages 249-260.
Chaouche Saloua Nassima
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Toumache Rachid
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Medhar Mohamed
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pages 56-67.
Boumaali Mal
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Mesbahi Mahmoud
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pages 308-320.