ALTRALANG Journal
Volume 5, Numéro 2, Pages 85-95
2023-11-15
Auteurs : Bahi Yamina .
Samir Toumi s’élève, à l’instar d’autres voix, sur la scène littéraire algérienne actuelle pour dénoncer l’actualité accablante d’une société aux prises avec un passé non encore dépassé, comme le brosse la fiction dans son roman « L’effacement » où le miroir ne reflète ni visage, ni silhouette du personnage central du récit, érigé comme symbole d’aliénation de toute une jeunesse occultée et psychologiquement meurtrie car victime de la légitimité historique et d’une pensée politique sclérosée. L’analyse démontrera que le miroir sans reflet est l’allégorie d’une crise sociale et ontologique insoutenable dans laquelle s’enlise une génération naissante laissée pour compte. S. Toumi exhorte, de ce fait, au culte de l’humain au lieu du culte de l’Histoire. Le discours désacralise alors la mémoire falsifiée et révoque toute référentialité historique pour faire la part belle à la controverse. Dans cette perspective, l’allégorie s’édifie comme forme privilégiée d’une écriture défigurée, psychologique et démythificatrice synonyme de catharsis au pouvoir salvateur.
Allégorie ; écriture ; psychologie ; Histoire ; rupture ; effacement ; remaniement
Benyamina Kaouter
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pages 434-452.
Chaher Amina
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pages 202-220.
Ibecheninene Samira
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pages 241-256.
Boulares Fatima Zohra
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pages 62-72.
Abdoun Smail
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pages 25-38.