Revue tadamsa d'unegmu
Volume 3, Numéro 2, Pages 112-132
2023-07-10
Auteurs : Arhab Baya .
Cette étude a tenté de mettre en avant les insuffisances de la stratégie de promotion de l’emploi mise en œuvre en Algérie depuis le début du nouveau millénaire. Les pouvoirs publics affirment qu’ils ont réussi à considérablement réduire le chômage qui a reculé de plus de 29% en 2000 à 10% en 2010 et a oscillé autour de 11% depuis lors. Ces chiffres nous paraissent surestimer la réalité car la comptabilisation conventionnelle des demandeurs d’emploi ne tient pas compte de toute la main-d’œuvre disponible. En outre, le recul du chômage ne peut être durable du fait que les emplois créés sont tributaires des subventions et dépenses publiques et les secteurs d’activité qui y ont contribué sont majoritairement à faible productivité. Enfin, la structure de la population et les faibles taux d’activité parmi les femmes indiquent que les entrées sur le marché du travail resteront encore élevées. L'article conclut que le déséquilibre offre/demande de travail est plus grave que ne le suggèrent les sources officielles et que le déficit d’emplois restera une préoccupation majeure pour les prochaines années à moins que les politiques ne revoient leur approche du chômage et ne remodèlent leur stratégie de promotion de l’emploi.
Algérie ; Chômage ; Taux d'activité ; Dynamique démographique ; Politique d'emploi
Babou Omar
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Doumane Saïd
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pages 121-132.
Hamadouche Aicha
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pages 8-22.
Bouriche Lahcène
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pages 61-72.
Abderrahmane Laib
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pages 275-287.