Les cahiers du CREAD
Volume 3, Numéro 13, Pages 9-40
1988-03-29
Auteurs : Oufriha F. Z. . Lamri L. .
L'instauration de la médecine gratuite en 1974 s'est accompagnée par la mise en place d'une nouvelle procédure de financement des secteurs sanitaires appelée «budgétisation». Elle se substitue à la méthode des «prix de journée». Cette procédure consiste à affecter à chaque secteur sanitaire un budget global forfaitaire devant couvrir l'intégralité de ses dépenses de fonctionnement. L'origine des ressources est constituée par la contribution du budget de l'Etat et la participation forfaitaire de la Sécurité Sociale. La part du budget de l'Etat est en nette régression : de 71 % en 1974 elle est descendue à 39 % en 1984. Celle de la Sécurité Sociale a évolué en sens inverse passant de 23 % en 1974 à 59 % en 1984. Cependant cette procédure si elle a permis le dégagement financier de l'Etat et l'inversion des proportions des 2 sources de financement n'a pas empêché par ailleurs une croissance très vive des dépenses. Or l'observation de la structure des dépenses budgétaires au cours de la décennie 19741984 montre nettement le poids prépondérant de la ligne budgétaire «dépenses de personnels» par rapport aux autres postes. Cette part a évolué dans la fourchette 6570 %. Les statistiques disponibles et la nomenclature budgétaire des secteurs sanitaires nous donnent peu de renseignements sur l'importance de chaque catégorie de personnel dans la formation des dépenses. Aussi il nous a semblé opportun de reconstituer la formation et l'évolution des dépenses de chaque catégorie de personnel pour pouvoir en apprécier la tendance future et proposer éventuellement des correctifs en fonction des objectifs de la politique sanitaire.
secteurs sanitaires,financement,structure des dépenses,Algérie.
Ferrani K.
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Lamri L.
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Benhaddou Abdelhak Ismail
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Bellifa Nazim
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Mekki Houcine
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Achour Abdelkabir
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Habib Benbouhenni
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