مجلة الدراسات التجارية والاقتصادية المعاصرة
Volume 5, Numéro 3, Pages 472-482
2022-07-15
Auteurs : Cheikh Yahia . Chaib Baghdad .
Le débat sur l’entrepreneuriat prend, ces derniers temps, des dimensions nationales et même internationales, et interpelle plusieurs chercheurs et experts afin de bien situer cette thématique sur le plan des sujets économiques et montrer toute sa pertinence et importance, notamment, pour le cas algérien, dans un contexte financier et économiques assez défavorable et dégradant suite à la chute du prix du baril et celle des revenus pétroliers qui ont perdu en l’espace de deux années plus de 50%, engendrant, ainsi, des conséquences fâcheuses sur le programme de développement économique du pays. Ainsi, le concept de l’entrepreneuriat s’est installé et incrusté dans la culture managériale des entreprises et comme une réponse logique et pertinente pour assurer le développement local et territorial et assurer un bon cheminement en termes de création d’emplois, de valeur ajoutée, de rentabilité et rendement financier et social, et surtout permettre une éclosion et émergence d’une élite capable de mener des projets économiques dans le sens de la croissance économique. En Algérie, cette question fut abordée à plusieurs reprises et occasions, tant par les décideurs économiques au niveau de la hiérarchie centrale que par des analystes et chercheurs concernés, voyant, dans cette idéologie, une possible voie pour accompagner et soutenir les efforts déployés pour un développement économique harmonieux, soutenable et, avec la nouvelle tendance internationale, durable et socialement engagé. Il faut, néanmoins, bien distinguer et différencier entre une ambition légitime et généreuse et une conformité avec le monde réel et ses véritables caractéristiques et spécificités, car la mise en place d’un projet comme celui de la création de jeunes entreprises sous la forme de micro-entreprises, comme décidé par l’Etat, et la nature de l’environnement local qui est confronté relève bien des surprises et des éléments de discussion et d’analyse, du fait que les décisions peuvent bien ne pas s’adapter avec le vécu réel. Dans ce sens, il est essentiel, pour le cas de l’économie algérienne, de réexaminer et étudier la question de l’entrepreneuriat dans son contexte réel, afin de déterminer si réellement ce dispositif est bien géré et conduit par les initiateurs, dans un contexte économique et financier en perpétuel changement et turbulent par des facteurs et variables qui ne sont pas forcément internes ou endogènes, ce qui rend plus la nécessité d’une étude dans ce sens, du moment que cette démarche (l’entrepreneuriat) est devenue une étape et une phase cruciale pour des économies comme le cas de l’Algérie, mais avec moins de pressions et contraintes. Cela demeure dans le cadre de l’objectivité, la clarté et réalité, dans un souci de mener une analyse qui devra établir le cadre et contexte idéal et approprié pour diminuer les éventuelles erreurs et dysfonctionnements qui peuvent bien occurer.
l'entreprenariat ; Algerie ; réalités économiques
El Hassar Abdelkader Salim
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pages 1027-1040.
Ouadah Rebrab Saliha
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pages 256-266.
Ait Bara Hani
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Hanniche Belkacem
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pages 327-344.
Mohand Said Ania Thinhinane
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Chenane Arezki
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Bourdin Sébastien
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Haddad Adila
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