المجلة الجزائرية للسياسة العامة
Volume 3, Numéro 2, Pages 23-49
2015-06-01
Auteurs : Boudjema Rachid .
l’Algérie n’est plus « socialiste » depuis plus de deux décennies. En effet, elle a désormais non seulement un secteur privé, créateur d’emplois et de richesses incontournables, mais aussi un riche dispositif institutionnel, législatif et réglementaire, orienté vers son développement. Pour preuve, il suffit de lire dans les statistiques nationales les parts respectives dudit secteur dans l’emploi total et la valeur ajoutée nationale hors hydrocarbures. Cependant, l’Algérie n’est pas non plus libérale. La raison en est que l’action des lois du marché vers laquelle elle tend, de façon timide, est, à bien des égards, obstruée par le vieux style d’ingérence de l’Etat qui y est toujours de rigueur. Cette situation complexe traduit une crise de type gramscien. Elle est non seulement indésirable, mais aussi dangereuse, au regard de son cortège d’effets négatifs sur l’économie, la société et l’autorité de l’Etat. Essayons dans les lignes qui suivent d’en donner quelques explications.
crise gramscienne. Reforme. rénovation de l'Etat. Corruption. secteur informel.
Mohamed Azzedine Namoun
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Salim Aggoune
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Samia Bouchelarem
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pages 145-160.
Hammadene Ouiza
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pages 262-281.