Revue algérienne des lettres
Volume 5, Numéro 2, Pages 551-568
2021-12-31
Auteurs : Fettah Ifrikia . Guettafi Sihem .
Résumé : La femme sans Sépulture dévoile la nécessité des écrivaines maghrébines d’entrer en contact avec la culture orale de leur pays pour la réconciliation de leur identité tiraillée entre la culture d’origine et la langue d’écriture. En effet, l’oralité semble permettre à Djebar de frôler l’âme ancestrale, les racines longtemps enfouies sous le poids des invasions et de réparer la déchirure identitaire et culturelle causées par l’histoire, usant de la langue française pour transmettre ce patrimoine extraordinaire. Cette insertion du patrimoine culturel dans l’œuvre djebarienne, nous a conduits à nous interroger sur la nature de la relation qu’entretient l’oralité avec l’écriture, et comment l’une s’insère-t-elle dans l’autre offrant une présence harmonieuse dans l’œuvre ? Comment le passage de l’oralité à l’écriture dépasse-t-il les cadres de la constitution d’une identité individuelle pour l’évocation d’une vérité historique et la préservation de la mémoire.
Mots clés : Oralité, patrimoine culturel, Histoire, préservation mémorielle, déchirure identitaire
Chaouib Fatiha
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pages 75-84.
Chaouib Fatiha
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pages 2859-2875.
Hibo Moumin Assoweh
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pages 157-166.
معراج هواري
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Benslimane Radia
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مجدل أحمد
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pages 79-88.