Revue algérienne des lettres
Volume 5, Numéro 2, Pages 41-54
2021-12-31
Auteurs : Bouchène Sarra . Bentaifour Nadia .
Ce travail consiste à étudier la relation existante entre les écrits maghrébins francophones et les indignations de la colonisation. L’objectif de cet article est d’envisager la littérature comme un moyen d’interprétation des faits atroces commis durant cette ère. Les monstruosités vécues sont gravées et transmises par le biais de la post-mémoire qui, à son tour, se charge de diffuser et répercuter les atrocités commises par le colon barbare. Cela se fait à travers les traumatismes générationnels des peuples, et évidemment des écrivains. Les mots ont contribué à l’expurgation des maux, des émois et des effrois dont vivaient les peuples traumatisés et opprimés. Ils créent un processus résilient à partir d'un inconscient souffrant. Notre problématique consiste à connaitre la manière dont la littérature accomplit cette tâche de transmission. Nous nous focaliserons sur la théorie de la psychocritique et de la psychanalyse pour l’étude des conflits psychologiques qui, inconsciemment, se manifestent d’une manière patente ou latente dans les comportements et attitudes des personnages.
Mémoire ; traumatisme ; résilience ; souvenir ; post-mémoire ; écriture ; réconciliation ; colonialisme
Lebbal Sara
.
pages 97-102.
Boumdouha Ilias
.
pages 115-124.
Khadir Nabil
.
pages 26-42.
Hachani Louiza
.
Dahou Foudil
.
pages 33-37.