Les cahiers du CREAD
Volume 31, Numéro 112, Pages 05-30
2015-10-04
Auteurs : Elsenhans Hrtmut .
L’Algérie n’a pas été capable de combiner de manière pragmatique les mécanismes du marché et de l’intervention étatique, soit l’ouverture vers le marché mondial et le développement autocentré. Une peur d’être exploité a imposé la concentration sur l’appropriation de ressources financières pour l’investissement. L’expansion du marché de masse pour l’incitation de la production locale de biens d’équipement a été négligée. Le rôle des exportations de produits manufacturés pour la création de l’emploi n’a pas été vu. Sans l’expansion de l’emploi et de la demande de masse, la rente est devenue le moteur d’une économie algérienne politisée et dominé par des négociations politiques. L’Algérie ne peut pas importer le mécanisme de la compétition sur le marché de l’extérieur par le développement des exportations de produits manufacturés à base de la dévaluation de sa monnaie, parce qu’elle manque d’autosuffisance alimentaire. Cette absence pourrait être comblée par une forme nouvelle de coopération euro-arabe, que l’Europe accepterait à cause de son intérêt à stabiliser les pays du sud de la Méditerranée sur le plan social et politique.
Industrialisation, Rente, Exportation de produits manufacturés, Coopération euro-arabe
Chettab Abbas Nadia
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pages 177-186.
Mouloud Dekkal
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pages 122-140.
Nemiri Yaici Farida
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pages 91-111.