إدارة
Volume 15, Numéro 2, Pages 39-76
2005-12-01
Auteurs : Benhenni Abdelkader .
Depuis, son apparition, au cours des années quatre-vingt, rares étaient ceux qui percevaient que le paradigme de gouvernance s’apprêtait à gouverner le monde, à sa manière, alors qu’il apparaît, aujourd’hui selon certains auteurs, que la « notion attrape-tout » de gouvernance, qualifiée de « mot-valise » faite encore de bric et de broc, s’apparente à l’ordre mondial lui-même. La logique du sujet impose d’examiner la déconstruction de l’ordre international et la recomposition de la communauté internationale à travers le paradigme de gouvernance mondiale. Le terme gestation est utilisé ici dans son sens habituel, celui de laisser faire les choses et ne pas contrarier la nature qui, dans le cadre de l’ordre international – qui fut précédé par beaucoup d’autres - consisterait à laisser jouer les rapports de force issus de la fin de la deuxième guerre mondiale. Ainsi, la fin de l’histoire, dans le domaine des relations internationales, ne serait qu’un recommencement, celui de l’éternel reconstruction d’un paysage familier dans lequel : « Le monde entier se transforme pour revenir au point de départ où il se trouvait jadis, dans une vie antérieure », en ajoutant cependant, qu’il s’agit d’un monde qui ne cesse d’évoluer entre une fatalité quasi-insurmontable empreinte d’une volonté irrésistible d’en sortir et l’espoir, toujours en éveil, d’un monde meilleur, le véritable défi d’une gouvernance mondiale. * Communication présentée aux actes du colloque international sur la Gouvernance, Alger : école nationale d’administration, 20-21 novembre 2005.
Relations internationales, droit international, nouvel ordre international, Gouvernance mondiale, Communauté internationale.
David François
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pages 7-28.
Mouloud Dekkal
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pages 122-140.