SOCLES
Volume 10, Numéro 2, Pages 175-194
2021-10-23
Auteurs : Bennadji Chérif .
Dans l’histoire littéraire, le droit et la famille des juristes ont de tous temps occupé une place importante. A titre d’exemples, Frantz Kafka était docteur en droit et le droit a constitué et constitue la charpente de la Comédie Humaine d’Honoré de Balzac (Journès 1982). Bien évidemment la littérature algérienne n’est et ne pourrait être en reste. Malek Haddad (étudiant à la faculté de droit d’Aix-en-Provence), Kateb Yacine (petit fils et fils de juristes), Mostepha Lacheraf (juriste accompli avant d’être reconnu comme historien et écrivain) sont quelques exemples qui illustrent parfaitement cette assertion. Dans cette lignée, l’éminent juriste universitaire Noureddine Saadi, disparu le 14 décembre 2017,a enrichi la littérature algérienne d’expression française de plusieurs romans et nouvelles. La première de ses fictions intitulée DIEU-LE-FIT est une de ses œuvres majeures qui prend prétexte d’un fait politique survenu dans les années 1980 en Algérie (en l’occurrence la décision d’éradiquer tous les bidonvilles et de renvoyer brutalement leurs occupants vers leurs douars d’origine) pour conter sous forme d’une fable l’histoire d’un peuple à la recherche de ses identités et de ses origines au moment où se déroule le grand mouvement vers la modernité.
litterature et droit ; Juriste-écrivain ; Fable ; Identités ; Modernité
Benkelfat Meriem
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pages 33-50.
Haddad Mohamed
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Benslim Abdelkrim
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pages 321-330.
Laidi Siham
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pages 348-359.
Laidi Siham
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pages 195-205.
Dali Youcef Fatima Zohra
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pages 95-102.