Langues, discours et inter cultures
Volume 3, Numéro 2, Pages 8-21
2019-12-15
Auteurs : Kacedali Assia .
Le propre de la littérature algérienne depuis son avènement et durant ces diverses mutations, est d’être en prise directe avec l’Histoire et avec l’actualité du pays. Le roman de l’écrivaine Zoubeïda Mameria n’échappe pas à cette règle. En effet, l’écrivaine dans un roman relativement récent publié en 2011, s’inspire de faits réels qui depuis quelques années font souvent les grands titres des journaux : Il s’agit de la question des harraga. Rappelons que cette écrivaine s’est particulièrement intéressée à la jeunesse dès son entrée en littérature. Elle renouvelle l’expérience avec ce roman qui traite cette fois du désespoir d’une jeunesse sans espoir, sans avenir mais qui sait malgré tout raconter son histoire avec des mots qui lui sont propres, qui sait faire preuve d’invention langagière pour dire ses maux. Nous nous proposons donc dans cet article d’analyser comment cette écrivaine met en scène ce phénomène social lié à une politique qui n’a pas su assurer à une grande partie de la jeunesse les conditions élémentaires pour que celle-ci puisse réaliser ses rêves et aspirer à un avenir serein ? Comment Zoubeïda Mameria réussit-elle à montrer que cette situation n’est pas le fait de quelques-uns mais traduit un sentiment de mal-vie généralisé ? Par quel subterfuge d’écriture rend-elle l’absurdité de ces existences ?
-Délire -vivre –herraga –roman - Zoubeida Mameria
Koudded Mohamed
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pages 75-87.
Mohammed Koudded
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pages 98-110.
Koudded Mohamed
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pages 116-128.
Ait Ikhlef Islem
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Krim Nawel
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pages 225-239.
Douifi Madina
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pages 1070-1081.