Les cahiers du LAPSI
Volume 8, Numéro 1, Pages 111-142
2011-12-31
Auteurs : Mouhieddine Fatima .
La question du projet qui surgit de façon impérative à l’adolescence pose un problème essentiel à tout jeune de cet âge. Cependant, les difficultés qui en découlent et auxquels il doit faire face sont considérablement majorées pour les jeunes délinquants dépourvus le plus souvent des ingrédients du projet : variables de temporalité ; désirs de s’engager dans le futur ; contenus faibles voire inexistants ; … Pour les plus démunis d’entre eux, des interventions sociales sous forme de prise en charge sont proposées. Le placement dans les centres de rééducation des délinquants, où ils sont amenés à suivre un programme généralisé dont l’objectif est de les occuper le maximum de temps, pour déjouer leur passage à l’acte délinquant en institution, à travers l’apprentissage des quelques rares ateliers de formation professionnelle disponible en institution. L’intervention proposée a pour objectif de présenter l’expérience que nous avons menée auprès d’un groupe de jeunes délinquants afin de les aider à construire un projet personnel et professionnel dans les centres de protection de l’enfance, qui accueillent les jeunes placés par les autorités judiciaires. La présentation de quelques cas et leur discussion, vont permettre de comprendre le cheminement de ces adolescents vers le projet. Ce projet qui, par définition correspond à « ce que l’on a l’intention de faire », mais aussi « la faculté d’anticipation de ce que sera le futur » et surtout une représentation graphique et temporelle des idées concrètes ou symboliques, va permettre d’évaluer le niveau de rééducation de ces adolescents, nécessaire pour leur insertion sociale et professionnelle, et bien sûr, le projet est considéré ici comme l’une des stratégies intégratives par excellence.
projet, jeunes délinquants, rééducation, centres de protection de l’enfance
Fatima Zohra Bouterfa
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pages 7-12.
Bougherza Redha
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Azieb Samia
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pages 287-296.
Selt َattia
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Bektache Mourad
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pages 345-357.
Afef Ariba
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pages 147-164.
Sabrina Gahar
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Mahmoud Benkhelifa
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pages 25-50.