Applied Biology in Saharan Areas
Volume 3, Numéro 1, Pages 54-62
2021-01-28
La Biodiversité Entomofaunique Dans La Saoura (sud-ouest Algérien)
Authors : Boulanouar Ali .
Abstract
La Saoura est une région du Sud-ouest algérien, caractérisée par une forte densité de palmier dattier (Phoenix dactylifera L.,), où le nombre dépasse les 900 000 pieds répartit en plusieurs palmeraies (Taghit, Igli, Béni abbés, etc.). Malgré cela, la production des dattes demeure insuffisante même pour couvrir les besoins du marché local et ceci pour des raisons multiples : Propagation de plusieurs maladies dues aux champignons et en particuliers le Bayoud. Insectes ravageurs, dont trois restent dangereux : la cochenille blanche (Parlatoria blanchardi Targ.) Semm ou Djereb, Boufaroua (Oligonychusa frasiaticus), et le Doud dit vers de datte (Ectomyeloisceratoniae Zell.,). Les différentes techniques de piégeage ont permis d’identifier plus de 163 espèces à partir de 6128 individus des dix palmeraies recensées. L’inventaire a aussi permis de classer les insectes selon leur importance économique, de déterminer leur cycle biologique et leur adaptation au palmier dattier. La dynamique des populations étudiées met en relief une répartition spatio-temporelle, un classement des auxiliaires pour leur utilisation comme moyen de lutte biologique afin d’améliorer le rendement. L’utilisation aléatoire des insecticides durant la dernière invasion du criquet causée un déséquilibre écologique, où approximativement la plupart des ennemis de la cochenille blanche sont disparus, par conséquence la pullulation de ce ravageur commence à s’aggraver de plus en plus. La solution exige l’utilisation d’autres alternatives, la coloquinte (Citrullus colocynthis) est une plante désertique paria par les insectes à cause de sa toxicité, l’efficacité du Malathion est de 82.85% elle est supérieur à celle de la coloquinte 65.99 % en revanche l’effet indésirable de l’extrait naturel sur l’écosystème est négligeable, plus de 301 insecte non cible sont tués pendant le traitement par le Malathion où 68% sont des insectes utile tels que les abeilles, les auxiliaires et même des vertèbres entomophage. Notons aussi l’utilisation de microorganismes entomopathogénes, fongiques tels que le genre Aspergillus ou bien bactérien tels que les actinomycètes.
Keywords
Mots-clés : Phoenix dactylifera L., entomofaune, auxiliaires, bio-insecticides.
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