Les cahiers du CREAD
Volume 13, Numéro 45, Pages 17-36
1998-07-24
Auteurs : Hamadi Malika .
Les débats des années 70 sur les nationalisations ont cédé le terrain durant les années 8090 aux débats sur les privatisations et la transition vers l’économie de marché, tant dans les pays à secteur public prédominant que dans les pays capitalistes, bien que pour ces derniers, il ne s’agit pas d’une transition vers l’économie de marché, mais d’un désengagement supplémentaire par la privatisation. «Parmi les grandes puissances industrielles, les programmes de privatisation font inévitablement partie de la panoplie des décisions économiques : EtatsUnis, Canada, Japon, GrandeBretagne, Italie, Espagne, PaysBas, Suède, Allemagne Fédérale, Belgique, et bien d’autres pays encore en adoptent le principe» (Durupty, 1988). Ce renversement d’orientation dans les politiques économiques des différents gouvernements est dû à la multiplication des problèmes du secteur public qui est devenu, au fil des ans, par son manque de performance, un grand dévoreur de deniers publics, sans arriver à réaliser des surplus pour s’autofinancer. Dans la mesure où le secteur public est devenu un lourd fardeau pour les Etats, la conjoncture internationale, et les changements dans le bloc des pays de l’Europe de l’Est qui ont même provoqué des changements dans la géographie de ces pays, de même que l’endettement croissant des pays en voie de développement, on fait que les solutions pour ces situations de crise passent par la libéralisation de l’économie, notamment par la privatisation.
entreprises publiques,économie ,privatisation,libéralisation,Algérie.
Djamel Godih
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pages 318-337.
Hadjidj Mouloud
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pages 265-278.
Imane Hammache
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Abdel-madjid Djenane
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Robert Jocelyne
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pages 48-70.
Meryem Amghar
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Amal Hassaine - Kazi Tani
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pages 248-260.