المجلة الجزائرية للاتصال
Volume 16, Numéro 2, Pages 29-48
2014-06-01
La Confiance Comme Instrument D’analyse Et De Compréhension Des Relations Publiques
Auteurs : Said Loucif .
Résumé
Le recours au concept de confiance et, plus largement, à la théorie du capital social, se fonde, en partie, sur l’incapacité ou la défaillance des mécanismes de coordination traditionnelle : le marché et la hiérarchie pour répondre aux problèmes de l’incertitude. En effet, les différentes dimensions de la confiance représentente, en ce sens, un point autour duquel tout un débat théorique intense s’est développé. D’autre part, le capital social est aussi une caractéristique importante d’une entreprise au travers des relations d’échange avec ses parties prenantes, et peut générer des avantages concurrentiels pour des firmes. Dans cette optique, la confiance est envisagée comme une décision fondée à la fois sur des raisons rationnelles et des considérations émotionnelles. En début de relation, la confiance repose principalement sur un calcul de la probabilité d’obtenir les résultats espérés (Kramer, 1996), on parle de confiance cognitive (McAllister, 1995) puis à mesure que les parties se montrent dignes de confiance, les acteurs se sentent en sécurité et l’observation des comportements et le contrôle n’est alors plus nécessaire au maintien de la confiance. La pratique des relations publiques consiste donc à investir des efforts planifiés et permanents pour établir et maintenir des rapports de bonne volonté, de compréhension mutuelle, et bien sûr de confiance entre parties prenantes (Dagenais, 2006). he use of the concept of trust and, more broadly, social capital theory, is based, in part, on the inability or failure of the traditional coordination mechanisms: the market and hierarchy to respond to the problems of uncertainty. Indeed, the different dimensions of trust represent, in this sense, a point around which an intense theoretical debate has developed. On the other hand, social capital is also an important characteristic of a firm through its exchange relations with its stakeholders, and can generate competitive advantages for firms. From this perspective, trust is seen as a decision based on both rational reasons and emotional considerations. At the beginning of a relationship, trust is mainly based on a calculation of the probability of obtaining the expected results (Kramer, 1996), we speak of cognitive trust (McAllister, 1995), then as the parties prove to be trustworthy, the actors feel secure and the observation of behaviour and control is then no longer necessary to maintain trust. The practice of public relations therefore consists of investing planned and ongoing efforts to establish and maintain relationships of goodwill, mutual understanding, and of course trust between stakeholders (Dagenais, 2006).
Mots clés
La Confiance,les relations publiques,la communication institutionnelle, capital social et la compétence
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