إدارة
Volume 23, Numéro 1, Pages 167-175
2016-06-01
Auteurs : Nachida Bouzidi .
Cette contribution se propose d’apporter un éclairage synthétique sur le thème de l’économie fondée sur la connaissance (EFC). Elle répond à 3 grandes motivations : 1 – L’EFC, l’économie du savoir, c’est le nouveau paradigme, le paradigme actuel de la croissance et du développement économique. Et de fait, c’est le régime de croissance aujourd’hui en vigueur, tant dans les pays avancés que les pays émergents. Ce qui s’explique par le contexte actuel de mondialisation économique avec les exigences de compétitivité qu’il impose : la croissance économique de chaque nation, étant désormais liée à sa compétitivité, or la compétitivité passe par le progrès technique, les innovations technologiques et donc d’abord, par une accélération de la production de connaissances. 2 – Pour l’Algérie, la recherche d’une véritable croissance économique, d’une croissance économique durable fondée sur la diversification de l’économie, sur l’après-pétrole, et non plus sur la dépense publique massive portée par la hausse des cours, est un impératif. Un impératif qui ne peut plus être différé davantage, comme vient de le rappeler brutalement la chute drastique des cours. D’où la nécessité d’un projet de développement, d’une vision, certes de long terme, mais qui précisément pour cette raison doit être engagée au plus tôt. En outre, dans certains domaines, il est possible d’enregistrer des améliorations assez rapides. 3 – L’Etat détient un rôle décisif dans la construction d’une économie du savoir, il importe alors d’en préciser les grands domaines d’intervention, d’autant que la tendance mondiale au retrait économique de l’Etat n’exclut pas son redéploiement.
Économie fondée sur la connaissance, croissance économique, économie de la connaissance.
Mohammed Lazreg
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Djamel Torqui Godih
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pages 294-311.
Mohammed Lazreg
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Djamel Torqui Godih
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pages 462-478.
Belaouni Djamila
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pages 80-100.
Mohammed Lazreg
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pages 431-447.