Paradigmes
Volume 3, Numéro 8, Pages 127-137
2020-05-15
Auteurs : Onana Pierre Suzanne Eyenga .
La cellule familiale nucléaire se veut une entité sociale constituée du père, de la mère et des enfants. A celle-ci, se greffe toutefois d’autres membres, notamment les parents et grands-parents, sans lesquels la structure familiale serait dépourvue de la fibre filiale qui la solidifie. Pourtant, loin d’être ce ferment qui soude les maillons de la chaîne familiale en rapprochant ses membres au nom de traditions caduques inspirées du patriarcat, la parenté œuvre parfois inconsciemment à sa propre déstabilisation. Il convient dès lors de se demander si la famille ne porte pas en elle-même les germes de sa propre destruction. Celle-ci ne résulte-t-elle pas de pratiques essentialistes diverses dont le fondement est par exemple l’irresponsabilité paternelle ? En d’autres termes, les récriminations des jeunes dans les ro-mans décryptés n’induisent-elles pas une refondation de l’institution familiale de plus en plus exposée à des dysfonctionnements multiformes ? Pour répondre à ce questionnement nous utilisons la sociocritique d’Edmond Cros. Celle-ci s’articule autour d’un diptyque : le phéno-texte et le génotexte. En deux grandes parties, l’étude montre les causes profondes des crises familiales, avant d’illustrer que l’œuvre littéraire reste avant tout une création esthétique significative sous-tendant « un discours sur le monde », c’est-à-dire une vision du monde précise.
famille nucléaire, traditions, inconfort féminin, irresponsabilité paternelle, sociocritique
Rahmani Meriama
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Boukhelou Fatima
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pages 541-550.
Latreche Tahar
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pages 7-43.
Laradji Sara Manal
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Bentaifour Nadia
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pages 285-298.
Morel El-chami Nathalie
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pages 127-139.
Lahouassa Mustapha
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pages 135-147.