Les cahiers du CREAD
Volume 17, Numéro 55, Pages 43-50
2001-03-06
Auteurs : Musette Mahmad Saïb .
Les sociétés humaines sont entrées, partout dans le monde, dans une phase nouvelle. La décomposition sociale actuelle, imposée par le nouveau désordre mondial en construction, a rendu inopérant les registres théoriques bâtis par les pères fondateurs de la sociologie (Comte, Weber, Marx, Durkheim …) – une nouvelle lecture de la dynamique sociale est apparue, comme pour justifier la perte des repères devant la désacralisation des normes sociales, la perte (ou le renouveau) des valeurs, des règles qui faisaient fonctionner, qui structuraient les rapports sociaux ou les relations humaines. Mais comme le progrès scientifique se construit toujours sur la base des avancées de la connaissance, une multitude d’études empiriques est lancée, un peu partout à travers le monde, sur la base d’une notion nouvelle : exclusion sociale. Cette notion n’est pas pourtant nouvelle en soi [1], car elle repose sur des idées puisées dans les doctrines connues, elle est nouvelle surtout par sa capacité d’instrumentalisation et la magie de son pouvoir de légitimation d’une nouvelle conscience.
Exclusion sociale-pauvreté -désordre social -pays Sud.
Clarisse Buono
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pages 49-66.
Kicher Idir
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pages 457-470.
Chami Abdelkarim
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pages 600-626.
Mouffouk Houssem
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Boubakour Farès
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قريشي صالح
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pages 355-365.