Revue d'ECONOMIE et de MANAGEMENT
Volume 13, Numéro 1, Pages 56-70
2014-04-01
Auteurs : Boutaleb Kouider . Saidani Mohamed .
La croissance économique a été pendant longtemps expliquée par la théorie économique comme une fonction du capital, du travail et de la productivité globale des facteurs économiques. Cette explication a été vérifiée, mais seulement dans le contexte des économies où ces trois variables se développent positivement. Dans les cas où ces variables indispensables (capital, marché du travail et productivité), ne sont pas corrélées positivement, elles sont souvent inefficientes dans les analyses économiques. Une corrélation positive entre elles exige des institutions de régulation efficace. Cela est actuellement reconnu en particulier après les travaux des économistes "institutionnalistes" North et Williamson, pour ne citer que ces deux auteurs. JI convient de rappeler que c'est bien à /afin des années 1980 que la réflexion sur la croissance économique est revenue à l'ordre du jour des institutions. Les analyses ont en effet révélé que dans les pays du Sud, plus encore que dans les pays du Nord, la croissance économique dépend fortement de la mise en place des institutions qui fournissent des mesures d'incitation à la productivité des inputs du capital et du marché du travail. Le cas de l'Algérie illustre cette approche que nous essayons de montrer dans cette contribution. Pour ce faire, nous allons d'abord dans un premier point montrer les fondements théoriques de la nouvelle économie institutionnelle pour clarifier les ambiguïtés qui continuent de l'entourer avant de passer à l'analyse de la croissance économique réalisée en Algérie et qui demeure limitée par la bureaucratie et l'inefficacité des institutions de régulation
croissance économique, l'efficience institutionnelle, nouvelles économies institutionnelles, l 'efficience économique
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pages 1176-1200.
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pages 635-650.
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pages 454-481.
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pages 686-704.
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pages 1154-1166.