Revue d'ECONOMIE et de MANAGEMENT
Volume 9, Numéro 1, Pages 171-185
2010-04-01
Auteurs : Niang Ndeye Astou .
La pêche artisanale est l'une des principales activités économiques génératrices de revenus du Sénégal, avec plus 200 milliards de F CFA (360 millions d'euros) de devises par année. Elle constitue la principale source d'apports en protéines (70%) des populations et capitalise plus de 600 000 emplois directs. Mais le secteur est en crise, avec la baisse des prises de certaines espèces nobles et l'épuisement des stocks des zones de pêche, situation qui entraîne une baisse des revenus des pêcheurs. Le non application de la réglementation du code de la pêche, une gestion des ressources halieutiques quasi inexistantes au niveau national et local, expliquent en partie cette situation. La diminution de la taille des espèces capturées, le manque d'encadrement des acteurs, l’accès libre à la ressource, l'importance des licences de pêche industrielles distribuées aux partenaires internationaux, constituent d'autres éléments de cette crise. Comme facteur aggravant, on constate une surexploitation et une dégradation des zones par des techniques de pêche nocives comme les mono-filaments. Ces facteurs conjugués montrent bien les contraintes de développement de la pêche artisanale et la gestion efficiente des ressources halieutiques sur le littoral sénégalais
Littoral sénégalais, Pêche artisanale, les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), Développement durable, Gestion des ressources halieutiques
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