Revue algérienne des lettres
Volume 3, Numéro 2, Pages 64-73
2019-12-30
Auteurs : Yebdri Sabrina .
Dans l’Histoire algérienne, la femme a souvent eu l’image de celle régie par la société traditionnelle, elle a toujours vécu dans le silence et l’obéissance, c’était une créature faible, exclue de toute activité sociale, emprisonnée dans un espace imposé par l’Homme. C’est probablement la raison pour laquelle la femme algérienne s’est imposée et a décidé de briser son silence, en se révoltant pour décrire ses souffrances et exprimer ainsi sa pensée vers une quête de sa liberté, à travers l’écriture pour se construire un statut qui a changé avec la société moderne. Mais nous nous demandons si la femme ne peut se séparer de la trace de sa société traditionnelle dans son écriture, en d’autre terme, c’est son passé et son vécu qui l’ont poussée à se « dévoiler » et à s’exprimer. C’est probablement l’Histoire qu’a vécue la femme algérienne qui a permis la naissance d’une écriture féminine de la post indépendance, c’est ce lien qui existe entre la tradition et la modernité qui a donné naissance à l’écriture féminine algérienne à commencer par Assia Djebbar avec son premier roman « La Soif » publié en 1958. Notre problématique dans cette étude est de découvrir cet enchevêtrement entre le passé et le présent, entre la tradition et la modernité et ce lien, Maïssa Bey va nous le faire découvrir à travers ses deux romans "Surtout ne te retourne pas» et «Hiziya". Cette étude vise à mettre en évidence le rôle de la femme dans la société algérienne en particulier et de voir son image comme miroir reflétant la vie d’une société à travers la thématique de l’enfermement.
Betouche Aini
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pages 287-302.
Aissa-kolli Khaldia
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pages 177-190.
Belarbi Habiba
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pages 96-105.